Le premier facteur qui explique la forte correction des prix du Bitcoin est la Corée du Sud. Et pour cause, le pays souhaite interdire la circulation de Bitcoin dans son pays. Rappelons qu'une telle interdiction avait déjà été envisagée en décembre, mais le gouvernement avait fini par s'y opposer, en introduisant des réglementations plus clémentes. Cependant, le ministre de la Justice a déclaré qu'une interdiction complète pourrait être nécessaire afin de mettre un terme à la frénésie spéculative qu’il y a dans le pays. La Corée du Sud est un marché majeur pour le Bitcoin. Il génère environ 25 % du volume des transactions mondiales. C’est pourquoi, une interdiction pure et simple des échanges serait un vrai coup dur pour la star des crypto-monnaies.
Du nouveau concernant le bitcoin et la Corée du Sud, Choe Heung-sik, le gouverneur du Service sud-coréen de surveillance financière, s’est plutôt positionné favorablement sur la crypto-monnaie. Il a souhaité un meilleur encadrement légal par le gouvernement coréen (et les autres pays en général) pour tendre vers une « normalisation » du bitcoin. (reste à savoir ce qu’il entend par normal…).
Cette annonce vient à nouveau assouplir la position très fermée de la Corée du Sud d’il y a quelques semaines qui avait annoncé l’interdiction des échanges anonymes pour lutter contre le blanchiment d’argent. Des des rumeurs de fermeture des plate-formes numériques avaient également circulé.
On note que face à l’ampleur que prennent les crypto-monnaies (plusieurs centaines de milliards de dollars), les gouvernements, même s’ils se montrent fermes dans un premier temps, comprennent qu’il faudra composer avec et que la création d’un cadre légal et juridique international devient nécessaire.
Le cours du bitcoin s’est redressé depuis février avec un retour vers les 10000/11000 USD comme au mois de janvier dernier. La chute avait été provoquée, entre autres, par ces rumeurs d’interdiction.
