Bourses étrangères : attention aux frais

La bourse c’est réellement passionnant. Les coûts de transactions et autres frais de courtiers beaucoup moins ! D’ailleurs ça peut en refroidir plus d’un.

Le sujet ici concerne les bourses étrangères mais faisons un léger aparté.

Les frais pour les achats d’actions peuvent être vraiment énormes. C’est d’autant plus vrai que l’on traite de petits volumes. En effet, acheter pour 100€ d’actions lorsque l’on paie 2€ la transaction, cela fait déjà 2%. Si l’on veut seulement acheter 50€ d’actions, cela fait 4% ! C’est monstrueux. Ce n’est qu’avec des grosses sommes que le coût baisse : 2€ de frais pour 1000€ d’achat revient donc à 0,2%. Cela devient raisonnable… Mais les courtiers sont malins, et dès lors que les volumes augmentent, le calcul des frais change…

Les frais sont donc un élément essentiel à prendre en compte lorsqu’on ouvre un PEA ou un compte titres.

Venons-en maintenant aux bourses étrangères. Si les coûts de transaction peuvent paraître élevés pour les actions françaises, ils sont carrément abusifs pour les marchés internationaux. Il existe bien sûr des différences selon les courtiers mais ils sont tout de même très élevés. Par ailleurs, il y a souvent des frais minimums, c’est-à-dire que peu importe les montants, l’accès aux bourses étrangères se paie parfois 25€ minimum la transaction…

Certaines places boursières sont aussi tout simplement inaccessibles : bien se renseigner en amont de la liste de bourses internationales disponibles ainsi que les frais associés. Aussi, même si elles sont officiellement accessibles, il faut parfois passer par le service client, au téléphone, à l’ancienne ! Et là le simple fait de passer une transaction par téléphone fait gonfler la note.

Bref, si les marchés étrangers vous intéressent, il est bien plus économique (et simple) de passer par des fonds de type OPCVM ou ETF, que ce soit sur PEA, compte titres ou assurance-vie. Investir sur des actions individuelles étrangères (notamment autre que Europe et US) pour un particulier n’est aujourd’hui en France ni pratique ni viable financièrement.

C’est bien dommage car diversifier un portefeuille actions au niveau géographique est particulièrement intéressant. Les marchés émergents et asiatiques recèlent de pépites.

Une alternative serait de passer par des courtiers CFD qui peuvent donner accès à ce type d’actions à travers leurs CFDs. Cela se fera donc hors PEA ou compte-titres. Mais c’est le prix à payer afin de ne pas se faire tondre par les courtiers classiques !

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