Une nouvelle salve dans le bras de fer économique entre Pékin et Washington : la Chine vient d’annoncer l’imposition de 34% de droits de douane sur l’ensemble des produits américains. La mesure prendra effet dès le 10 avril et vient s’ajouter aux tarifs déjà en place. Les marchés n’ont pas tardé à réagir — Wall Street est dans le rouge, l’or grimpe en flèche, et les analystes redoutent une propagation rapide des tensions.
Ce que fait la Chine :
- 34% de surtaxe sur tous les biens importés des États-Unis.
- Ajout de 16 entreprises américaines à sa liste noire.
- Restrictions sur certaines terres rares, clés pour les technologies occidentales.
Et maintenant, l’Europe ?
L’UE est dans une position délicate. D’un côté, elle subit déjà des pressions commerciales de la part des États-Unis, notamment sur les voitures, les technologies vertes ou les produits agricoles. De l’autre, elle ne veut pas s’aliéner totalement un partenaire stratégique.
Mais selon plusieurs sources proches des institutions européennes, des mesures de rétorsion ciblées sont à l’étude, notamment sur les services (où les USA sont excédentaires), les plateformes numériques, ou certains produits symboliques.
Premiers effets visibles :
- Les marchés actions s’enfoncent. Le Fear & Greed Index est tombé à un niveau de stress rarement vu depuis 2020.
- Des licenciements commencent dans le secteur automobile américain, notamment chez des fournisseurs liés à l’export vers le Canada et le Mexique.
- Le dollar flanche, et les regards se tournent vers l’euro et le yuan comme alternatives possibles.
Pourquoi c’est un tournant :
Ce conflit dépasse les simples droits de douane. Il s’agit désormais d’un bras de fer pour le leadership économique mondial.
Et paradoxalement, les politiques de Trump — censées renforcer les intérêts américains — pourraient accélérer la fragmentation du commerce mondial, voire renforcer l’alliance économique entre la Chine et l’UE.