En 2020, le prix du baril de Brent est passé de $70 à $25…
L’OPEP et ses alliés conviennent d’un pacte pétrolier sans précédent…
Un moment historique a eu lieu sur le marché du pétrole. Mais ça n’a pas empêché les prix du brut de continuer de baisser… Après que les États-Unis, l’Arabie saoudite et la Russie ont accepté de diriger un effort multinational pour limiter la production de pétrole, certains analystes pensent que l’accord ne va pas assez loin pour lutter contre la destruction de la demande mondiale causée par la pandémie de coronavirus.
Le pacte est sans précédent par sa portée et sa coopération avec les pays producteurs de pétrole. Dans le cadre de l’accord, 23 pays se sont engagés à retenir collectivement 9,7 millions de barils par jour de pétrole sur les marchés mondiaux. L’accord sans précédent est conçu pour faire face à une surabondance de pétrole croissante résultant de l’érosion de la demande de pétrole par la pandémie.
Les États-Unis n’ont jamais été aussi actifs pour forger un pacte comme celui-ci, et le président Trump a été le ciment improbable qui a maintenu l’accord jusque-là fragile. L’accord est intervenu après que le président Trump est intervenu pour aider à résoudre une impasse saoudienne-mexicaine qui mettait en péril le pacte.
Combiné aux sanctions existantes contre l’Iran et le Venezuela et aux pannes en Libye, l’accord pourrait retenir 20 millions de barils par jour sur le marché, a déclaré l’OPEP dans un communiqué de presse.
Néanmoins, certains analystes sont inquiets, car les restrictions de voyage et les arrêts de travail de la pandémie devraient réduire la consommation mondiale de pétrole de 30 millions de barils par jour ce mois-ci. Ils craignent également que la suppression d’une quantité record de production de pétrole ne soit pas suffisante pour arrêter une accumulation dangereusement élevée des stocks qui pourrait entraîner une nouvelle déroute des prix.