Tous les manuels de trading vous diront l’importance de placer un stop-loss sur vos positions. Mais lorsqu’il s’agit de savoir où, comment et pourquoi, c’est un peu moins évident.
En effet, il est toujours préférable de fermer une position qui va contre nous… mais quand? -1%? -10%? -20%? Et de quel pourcentage parlons-nous? Du prix de l’actif ? De notre compte de bourse/trading ? Il faut clarifier tout cela afin de bien définir l’emplacement de son stop: allons-nous raisonner en termes de fluctuation de notre compte (money management) ou bien du marché (market risk)… ou des deux?
Une notion souvent oubliée est aussi la volatilité des marchés: eh oui le marché monte et descend par nature, il respire, il bouge tout le temps de façon imprévisible. Pourquoi donc placer un stop trop proche de son prix d’entrée alors que l’on est un peu près sûr que le marché touchera ce niveau? Ne vaut-il mieux pas laisser le marché respirer? Afin d’éviter d’être pris au piège, il faut jouer sur le volume que l’on met sur une position. Moins celui-ci sera élevé, plus vous pourrez vous permettre de laisser le marché fluctuer. On peut ainsi « encaisser » les variations plus facilement.
Autre élément à prendre en compte: l’horizon de temps. En effet, le positionnement du stop dépendra également du type de stratégie, court-terme ou long-terme. Plus le temps est long, plus les stops devront être éloignés du point d’entrée, ceci encore une fois pour subir sans soucis les variations de marché. Et qu’en est-il des stratégies de type « buy and hold », sur le très long-terme… On ne ferme donc pas les positions dans ce cas ? Très dangereux de laisser des pertes s’accumuler dans un portefeuille…
Enfin, évidemment la taille du compte et le capital seront décisifs dans la gestion du stop. Gérer 1000€ n’est pas la même chose que d’investir 50,000€…
Ou bien pensez-vous qu’il y ait des règles communes que l’on peut appliquer dans toutes les situations?